Pourquoi cette consultation > On ne peut pas parler d’austérité, mais de rigueur vitale face à l’impasse financière

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Brive dépense 11,9 millions d’euros
de plus par an que la moyenne
des villes de 20 000 à 50 000 habitants.

Comment mesurer l’impact des réponses du questionnaire sur l’objectif d’économies budgétaires ?
FS : Le questionnaire est accompagné d’un dossier pour faciliter sa lecture. Ils sont organisés de la même manière (mêmes questions, même ordre) avec en regard le coût de chaque service et des informations complémentaires sur chacun. Je pense que les esprits sont mûrs, les Brivistes sont en droit de connaître ce que coûte le service public municipal.
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La Ville ne met-elle pas en place une politique
d’austérité ?
FS : Non, car cette passe difficile nous permettra de dégager, dès 2017, de nouvelles marges pour investir et réaliser des projets. Elle assainira notre situation budgétaire et remettra la Ville à la place qui doit être la sienne dans la vie de la cité.

Enfin, on ne peut pas parler d’austérité car cette consultation ne se traduira pas par un « plan social » municipal. Il y aura au contraire une réorganisation à venir de l’administration autour des nouveaux projets de services. Enfin, un travail en interne permettra de recueillir les propositions des agents.

Budget salaires des personnels : 52,8 millions d’euros, c’est le montant du budget salaires des personnels assumé par la Ville de Brive (y compris le CCAS). Comme toute dépense de fonctionnement (c’est-à-dire liée à la gestion quotidienne de la collectivité), celle-ci est financée par l’impôt payé par les Brivistes et les dotations versées par l’État (qui diminueront jusqu’en 2017). La Ville emploie près de 1 500 agents qui font vivre l’ensemble des services municipaux et les actions qui en découlent.